La crise sanitaire que traverse notre pays à l’instar des autres pays du monde a contraint les entreprises à intégrer dans leur système de management des dispositifs de fonctionnement, des scénarios et des plans de continuité divers. Afin de nous permettre de prendre la mesure de ces changements, de leur importance dans le maintien de notre activité et, du rôle de chacun des acteurs que nous sommes ; nous revenons sur les points majeurs.

Q1 : Pouvons-nous revenir sur les modifications dans le fonctionnement de notre activité ?

Déjà, il faut savoir que les coronavirus provoquent des maladies qui affectent les voies respiratoires à des gravités diverses. Il existe différentes formes de coronavirus, mais ils se transmettent tous très rapidement, par contact direct avec les gouttelettes respiratoires produites par une personne infectée (lorsqu’elle tousse ou éternue) et au contact de surfaces contaminées par le virus. Le COVID19 est un Coronavirus, d’une forme nouvelle et assez différente des précédentes. Sa rapidité de propagation, son taux de létalité plus élevé ainsi que la nature des infections et des séquelles qu’elles laissent, ont obligé tous les états du monde à prendre des mesures drastiques dont la fermetures des frontières, l’interdiction des rassemblements, etc. Les

organisations et entreprises ne sont pas restées en marge. C’est dans ce sens que PETRO IVOIRE dès les premiers cas enregistrés sur le continent a

préparé et diffusé, dans le cadre de son Plan de Continuité d’Activité, un protocole spécial PANDEMIE - type COVID19. Le but de ce protocole, pour PETRO IVOIRE en tant qu’entreprise responsable, visait d’une part à protéger la santé du personnel et du public qui fréquente ses sites, et d’autre part à

continuer à assurer ses obligations vis-à-vis de ses parties prenantes, notamment l’Etat, les clients corporate et la population. Des modifications ont effectivement été apportées dans le fonctionnement de l’entreprise. L’objectif pour la direction générale étant de trouver le bon équilibre entre la préservation de la santé du personnel et le maintien des activités à un niveau optimal. Il a ainsi été mis en place un protocole cascadé avec 3 principaux niveaux de dégradation. Et pour chaque niveau, il a été défini des conditions d’activation, de même qu’un modèle de fonctionnement spécifique à appliquer :

Niveau 1

Conditions d’activation : Plusieurs foyers de la maladie à l’étranger + Plusieurs cas enregistrés en Côte d’Ivoire.

Fonctionnement : Effectif réduit à 50% environ du staff habituel soit 65 personnes présentes.

Niveau 2

Conditions d’activation : Plusieurs dizaines de cas de contamination enregistrés en Côte d’Ivoire + Au moins un cas de contamination confirmé dans l’environnement familial immédiat d’un personnel de PI (vivant sous le même toit) Fonctionnement : A minima avec 30% environ du staff habituel soit 33 personnes présentes.

Niveau 3

Condition d’activation : Confinement imposé par le Conseil National de Sécurité et/ou Dès un cas de contamination confirmé au sein de l’effectif PI mobilisé en présentiel Fonctionnement : Mode confinement avec uniquement le staff strictement essentiel mobilisé (14 personnes) pour prendre en charge le traitement et la livraison des commandes. Toutefois, dans chacun des scénarios, les effectifs n’étant pas mobilisés en présentiel sont demeurés en télétravail. Pour finir signalons, que sur les 3 scénarios du protocole, seuls les deux premiers ont finalement été activés.

Q2 : Sur quoi repose le succès de notre stratégie de management HSE et comment l’optimiser ?

Le succès de la stratégie de management HSE de Petro Ivoire repose sur plusieurs facteurs. Entre autres :

L’implication du staff à tous les niveaux hiérarchiques : En effet, l’engagement de la direction telle que recommandée par les normes de la gamme ISO est une réalité à Petro Ivoire, avec le directeur général qui se positionne en leader sur les grandes orientations et les principales actions à déployer. On l’a vu très actif dans le cadre de la pandémie, proche des collaborateurs et conduisant lui-même les points hebdomadaires avec les point focaux HSE des différentes directions. Ces derniers étaient tout aussi engagés dans la gestion de cette crise sanitaire en tant que de véritables relais de la direction et bien au-delà de leurs missions et tâches habituelles.

La Communication : grâce aux outils de communication de l’entreprise et avec le soutien du Service COM et Marketing, les informations ont circulées avec une certaine ?uidité, dans tous les compartiments de l’entreprise et même vis à des clients à certains moments.

Enfin, de manière générale, chacun des membres de l’équipe Petro Ivoire fait preuve de responsabilité et de discipline, ce qui a facilité la mise en œuvre des changements induits par la gestion de la crise du COVID19.

Sans être exhaustif, ces différents facteurs participent globalement au maintien du système HSE de l’entreprise et contribuent à son amélioration continue.

Q3 : Comment consolider les acquis de cette expérience ?

Cette période a été réellement éprouvante et à différents niveaux. Aussi bien pour les effectifs en télétravail avec l’épuisement psychologique, pour les équipes mobilisées aux bureaux avec la charge de travail qui s’est accrue et pour pour tous ceux qui ont été directement ou indirectement touchés par la maladie. 

Toutefois, au-delà de toutes ces épreuves, la gestion de cette crise est une expérience enrichissante, non seulement à titre personnel et aussi pour le collectif. Il est évident que les leçons apprises seront capitalisées.

Elles le sont déjà d’ailleurs, notamment à travers le projet de mise en place du Système de Management de la Continuité d’Activité qui prévoit différentes natures de sinistres et détaillent la manière de les prendre en charge de la manière la plus sécurisée possible, afin d’assurer la poursuite des activités et la survie de PETRO IVOIRE dans tous les cas.

Pour finir, nous tenons à rassurer qu’à travers tous ces systèmes, la santé, la sécurité et le bien-être du personnel restent les éléments les plus importants et cela reste non négociable pour le top management de PETRO IVOIRE.